Le Coquelicot

Symbole d’Honneur et du Souvenir.

DANS CETTE SECTION

Le coquelicot est un puissant symbole du Souvenir.

Depuis le dernier vendredi d'octobre jusqu'au jour du Souvenir, des millions de Canadiens et de Canadiennes arborent le coquelicot en guise de promesse visuelle de ne jamais oublier tous ceux qui ont servi et se sont sacrifiés. La fleur rouge est également le symbole de la Campagne nationale du coquelicot de la Légion, campagne qui vise à recueillir des fonds pour venir en aide aux vétérans et à leur famille dans le besoin. Nous invitons tous les Canadiens et Canadiennes à témoigner leur reconnaissance en portant fièrement ce symbole du Souvenir.

Le flambeau... C'est à vous, à présent, de le tenir bien haut.

« In Flanders Fields » est un poème qui a été écrit pendant la Première Guerre mondiale par le Lieutenant-colonel canadien John McCrae, après qu'il eut présidé les funérailles d'un ami et frère d'armes. Or, bien des années plus tard, son poème continue d'exprimer, de manière poignante, non seulement la tragédie des pertes causées par la guerre, mais aussi l'importance de préserver la mémoire de ces soldats.

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Les Cimetières Flamands
_{par Lieutenant-colonel John McCrae}
_{3 mai 1915}

Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands, 
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent, 
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux, 
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
 Que plus personne n’entend sous le bruit des canons.

Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours, 
Nous connaissions les joies de la vie, de l’amour, 
La fraicheur de l’aurore, les lueurs du ponant. 
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.

Nos mains inanimées vous tendent le flambeau : 
C’est à vous, à présent, de le tenir bien haut, 
De contre l’ennemi reprendre la querelle. 
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement 
Sous les rouges coquelicots
 des cimetières flamands.

(* Traduction du poème « In Flanders Fields » du LCol John McCrae par J. P van Noppen)

Portez un coquelicot pour honorer et commémorer les vétérans du Canada.

Comment porter votre coquelicot

Le coquelicot de revers de la Légion est un symbole sacré du Souvenir et ne devrait pas être fixé avec une épingle qui pourrait entraver le coquelicot. Le coquelicot doit être porté sur le côté gauche, au-dessus du cœur.

Quand porter le coquelicot

Le coquelicot de revers doit être porté durant la période du Souvenir, soit à partir du dernier vendredi d'octobre jusqu'au 11 novembre. La Légion encourage le port du coquelicot lors des funérailles de vétérans, et pour toute autre activité commémorative, telle qu'un service commémoratif ou l'anniversaire de la Bataille de la crête de Vimy.

Comment conserver un coquelicot ou en disposer

Lorsqu'un coquelicot est retiré, il doit être entreposé de façon appropriée ou disposé de façon respectueuse. Nous encourageons toute personne qui trouve un coquelicot tombé au sol à le ramasser, à le brosser, à le porter ou à en disposer avec respect.

La Campagne du coquelicot

Faites un don

Chaque année, avec l'aide de milliers de ses membres bénévoles d'un océan à l'autre, La Légion royale canadienne mène la Campagne du coquelicot afin de recueillir des fonds pour venir en aide aux vétérans et à leur famille. Les coquelicots sont distribués gratuitement, mais vos dons généreux inestimables sont acceptés et bienvenus. Découvrez comment vos dons viennent en aide aux vétérans.

L’Histoire du Coquelicot.

Guerres napoléoniennes

Le sens prêté au coquelicot est associé aux guerres napoléoniennes du XIXe siècle, soit plus de 110 ans avant son adoption au Canada. Les documents de l'époque indiquent que d'épais tapis de coquelicots poussaient sur les tombes des soldats dans les Flandres, en France. Les champs, qui étaient une terre inculte avant la bataille, étaient submergés de fleurs rouge sang après la fin des combats.

Première Guerre mondiale

Le Lieutenant-colonel John McCrae, de Guelph (Ont.), et médecin militaire canadien durant la Première Guerre mondiale, a été le premier au sein du Commonwealth et du Canada à exprimer la notion du coquelicot comme symbole du Souvenir. En effet, c’est celui-là même qui, en mai 1915, griffonnait sur un bout de papier le poème « In Flanders Fields » (« Les cimetières flamands »), le jour suivant le décès d’un ami et frère d’armes. Or, il était loin de se douter alors que ses 13 lignes deviendraient intronisées au panthéon des pensées les plus profondes et des cœurs de tous ceux et celles qui les liraient. Le poème de McCrae fut publié en décembre de la même année dans la revue Punch.

1921

C’est à madame Anna Guérin, une Française, que revient l’idée du coquelicot du Souvenir, inspirée par le poème de John McCrae « In Flanders Fields ». Anna avait au départ mis sur pied une œuvre de bienfaisance pour aider à reconstruire les régions de France dévastées par la Première Guerre mondiale, et eut l’idée de fabriquer des coquelicots de tissu pour amasser des fonds. Par la suite, Anna présenta son concept aux alliés de la France, dont le précurseur de La Légion royale canadienne, soit l’Association des vétérans de la Grande Guerre. L’idée fut étudiée lors d’une réunion à Port Arthur (Ont.) (aujourd’hui Thunder Bay) et adoptée le 6 juillet 1921.

Aujourd’hui

Chaque année, durant la période du Souvenir, les gens arborent le coquelicot pour honorer les Canadiens tombés au champ d'honneur. La Légion encourage aussi le port du coquelicot pour les funérailles d'un vétéran ou toute autre activité commémorative rendant hommage aux vétérans tombés au champ d'honneur. Grâce aux millions de Canadiens et Canadiennes qui, chaque novembre, affichent le coquelicot de la Légion sur leur col à revers ou à la boutonnière, la petite fleur rouge ne meurt jamais et le Souvenir de ceux qui sont tombés reste bien vivant.

La marque de commerce du coquelicot.

Depuis 1921, le coquelicot est le symbole national du Souvenir, et est également reconnu comme symbole de la Campagne du coquelicot de la Légion, qui permet de recueillir des fonds pour soutenir les vétérans et les personnes à leur charge. Par le biais de la marque de commerce, la Légion veille à voir que le coquelicot du Souvenir ne soit pas utilisé pour commercialiser, politiser ou déshonorer ceux qui ont servi, ou dénaturer la Campagne du coquelicot et les dons qu'elle recueille.

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