Après dix ans de service militaire, un vétéran s’est retrouvé dans l’incapacité de poursuivre sa carrière militaire à la suite d’une blessure liée au service. Le bdr (retraité) « Gunner » Low a eu du mal à passer de la structure et de la camaraderie de l’armée à une carrière civile. C’est grâce à sa filiale locale de la Légion que Gunner a trouvé un but, un sens de la fraternité et un soutien.
Après dix ans de service militaire, un vétéran s’est retrouvé dans l’incapacité de poursuivre sa carrière militaire à la suite d’une blessure liée au service. Le bdr (retraité) « Gunner » Low a eu du mal à passer de la structure et de la camaraderie de l’armée à une carrière civile. Pendant des années, il s’est senti perdu, seul, et la vie de service lui manquait. C’est grâce à sa filiale locale de la Légion que Gunner a trouvé un but, un sens de la fraternité et un soutien. Gunner nous a écrit son histoire et a accepté que nous partagions son expérience.
« La première fois que je suis entré dans la filiale no 285 Centennial de la Légion à Calgary, le président de l’époque, un ancien militaire, m’a accueilli à bras ouverts. J’avais adhéré à la Légion en quête d’amitié et d’une façon de redonner. Je n’avais aucune idée que la filiale me donnerait autant en retour.
Peu de temps après mon adhésion, j’ai commencé à m’impliquer. J’ai d’abord fait partie de la garde d’honneur et du drapeau de la Légion, appuyant les services commémoratifs autant pour les anciens combattants tombés au champ d’honneur que pour les non-vétérans. Rendre hommage à ceux qui sont tombés au champ d’honneur dans le cadre d’une cérémonie du coquelicot est toujours à la fois surréaliste et plein d’humilité. Au bout d’un certain temps, j’ai été nommé sergent d’armes de la filiale et j’ai siégé au comité de direction. Plus je contribuais aux activités de la filiale, plus je me retrouvais, et le sentiment de solitude commençait à s’estomper. Mais ma vie a connu des revers, et la filiale 285 de la Légion a été là pour me soutenir.
En 2020, alors que je commençais une formation à une école de métiers et que j’effectuais des tâches de sergent d’armes à la filiale, j’ai fait une chute et je me suis gravement cassé les deux os de la partie inférieure de la jambe gauche. Je ne pouvais plus marcher, mais je ne voulais pas abandonner mes fonctions au sein de la Légion. Le président de la filiale a fait des pieds et des mains pour m’aider à continuer à remplir le rôle de sergent d’armes pendant que j’apprenais à marcher de nouveau.
En 2021, des problèmes de santé, le retour à l’école et les fermetures à cause de la Covid ont pesé lourd sur mes épaules. Le président de la filiale, les autres gardes d’honneur de la Légion et l’aumônier de la filiale ont tous pris contact avec moi pour s’assurer que j’allais bien et pour savoir si j’avais besoin de quelque chose. Ces simples appels téléphoniques ont beaucoup compté pour moi.
En 2022, j’ai fait face à d’autres obstacles. J’ai été officiellement diagnostiqué comme souffrant d’un TSPT, je me suis remis d’une dépendance à l’alcool, j’ai terminé mes deux dernières années d’études et j’ai subi deux remplacements de la hanche après une série de complications. Pour la deuxième et la troisième fois en deux ans, j’ai dû réapprendre à marcher après mes opérations. Malgré tout cela, je tenais à rester actif au sein de la filiale. Le président de la filiale et les gardes d’honneur ont, une fois de plus, fait tout leur possible pour m’aider afin que je puisse continuer à faire du bénévolat. Même lorsque j’ai dû renoncer à mes fonctions, j’ai assisté aux cérémonies et aux activités de la filiale, dans la mesure du possible, et j’étais fier du travail incroyable que la filiale 285 accomplissait pour les vétérans, le Souvenir et la collectivité.
Je suis reconnaissant de l’amitié et des opportunités offertes par la filiale 285. C’est grâce à leur aide que je suis devenu un ardent défenseur de la Légion et que j’ai trouvé ma raison d’être en soutenant les vétérans, en rendant hommage à ceux qui sont tombés au champ d’honneur et en sensibilisant les gens au TSPT. Et même si j’ai encore des difficultés, je me sens ancré et soutenu par les amis que je me suis faits à la filiale. Avec le recul, si ce n’était des amis que j’ai rencontrés à la filiale 285 Centennial, je serais encore un vétéran perdu. »
Merci, Gunner, d’avoir partagé votre expérience de la Légion avec nous. Et merci pour votre service au Canada et votre service à la Légion.
Si vous êtes un vétéran ou un membre de la famille d’un vétéran qui n’a pas encore adhéré à la Légion, nous vous offrons une première année d’adhésion gratuite. Adhérez dès aujourd’hui et apprenez à connaître votre Légion.
Si vous êtes un vétéran qui a besoin d’aide, la Légion est là pour vous aider. Il n’est pas nécessaire d’être un membre de la Légion pour avoir accès à des services de soutien. Pour en savoir plus : https://www.legion.ca/fr/soutien-aux-veterans.