Les membres de la Légion expliquent pourquoi ils sont devenus membres de la Légion.
Nos membres sont le moteur de la Légion royale canadienne. Sans leur soutien, nous ne pourrions pas faire tout ce que nous faisons pour honorer et soutenir les vétérans du Canada et leurs familles. Cette année, nous avons invité les membres de la Légion à nous expliquer pourquoi ils se sont joints à la Légion.
Les histoires sont très touchantes et plusieurs vétérans ont aussi participé à cette conversation. Il est évident que nos membres, quel que soit leur parcours ou leurs origines, ont à cœur d’aider ceux qui ont servi et se sont sacrifiés. Cela est une des raisons principales pour lesquelles ils ont adhéré.
Avez-vous une histoire à partager? Participez à la conversation sur les médias sociaux sur les raisons pour lesquelles vous avez rejoint la Légion en utilisant #MaLégion ou en soumettant un article sur notre site Web.
Brandon Gorham
« J’ai reçu ma libération pour raisons médicales en 2015, à cause d’une blessure au dos. Six mois plus tard, j’ai reçu un diagnostic de TSPT. La perte de ma carrière, de mon avenir, de mes amis et de toute ma structure de soutien m’a fait descendre plus creux année après année.
Bien que j’aie obtenu mon diplôme du Collège Lethbridge, j’étais encore isolée et je me sentais écrasée par mes symptômes. Cela s’est poursuivi jusqu’au jour du Souvenir en 2018, lorsque j’ai commencé à aider à la cérémonie en portant mon uniforme d’association Patricia. Je l’ai porté jusqu’à ce que j’adhère à la filiale no 273 de la Légion de Coalhurst.
J’ai reçu un accueil chaleureux de la part des vétérans et des membres civils et j’ai eu l’impression d’avoir trouvé la maison qui me manquait. Cela m’a aidé à me sortir de mes symptômes les plus sombres, m’a fait sentir que je faisais à nouveau partie de l’organisation et d’une famille.
Le 10 juin 2019, j’ai eu l’honneur de recevoir la Médaille du sacrifice à ma Légion, parmi mes camarades et mes collègues vétérans. Ce fut un honneur d’être reconnu pour toute la douleur et la souffrance que j’ai endurées et que je continue d’endurer, car je vis avec mon sacrifice chaque jour. Cette année est notre année d’élection; cette filiale de la Légion ainsi les gens formidables qui en sont membres m’ont donné le courage de me porter candidat au poste de sergent d’armes et d’officier d’entraide afin que je puisse continuer mon travail de défenseur des droits des vétérans, et aider ceux qui sont dans le besoin à exprimer et faire valoir leurs intérêts.
La Légion m’a aidé dans mon rétablissement et m’a fait sentir que je faisais partie de quelque chose de plus grand que moi, une chance de servir les autres… Mon serment à la nation ou à nos frères et sœurs n’a jamais pris fin lorsque j’ai enlevé mon uniforme, mais la Légion m’a donné le courage et la voix de servir encore. »
Philip Paradis
« Je me suis joint à l’organisme en 1996 pour faire partie de la commémoration. De nombreux membres de ma famille avaient servi pendant les deux guerres mondiales et la guerre de Corée. Je sentais qu’il était de ma responsabilité de perpétuer le souvenir d’eux de quelque façon.
Je suis présentement en service; je veux faire partie du changement et continuer d’aider à rendre la Légion pertinente pour longtemps à l’avenir.
Tout a donc commencé comme un acte de commémoration, comme pour beaucoup d’autres, et maintenant, il s’agit plutôt de créer cet espace vers lequel les membres de la GRC et de la FCA, les vétérans et leurs familles peuvent toujours se tourner. »
Catherine O'Brien
« Je me suis joint à la Légion (filiale 212) à mon retour au pays pour avoir accès à un cercle social et pour trouver un endroit où m’intégrer dans ma nouvelle communauté. Aider à préserver la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour leur pays a toujours été important pour moi, et me joindre à la Légion m’a permis de faire partie de la campagne annuelle du coquelicot.
En me joignant à la Légion, j’ai eu accès à d’excellents programmes sociaux, mais cela m’a aussi donné de l’amitié, un but, un soutien personnel et de la fierté d’être membre de la Légion. »
Blanche Bennett
« Je me suis joint à la Légion parce que mon défunt mari et moi avons tous deux servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Nous nous sommes rencontrés à Halifax (Nouvelle-Écosse) pendant la guerre et nous nous sommes mariés en 1945. Nous avons passé de nombreuses années à visiter des écoles et à vendre des coquelicots pendant la Semaine du Souvenir.
Mon mari est décédé en 2006, nous venions de célébrer notre 60e anniversaire de mariage, et même si je célébrerai mon 97e anniversaire le 12 novembre 2019, je continue de participer aux activités du Souvenir. Je déposerai la couronne au nom des femmes vétérans de la Seconde Guerre mondiale le 11 novembre de cette année ici à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Je suis membre à vie de la Légion. Je n’oublierai jamais. »
Donna McRury
« Je me suis joint à la Légion royale canadienne pour remercier tous les vétérans d’hier, d’aujourd’hui et de demain. C’est grâce à leur sacrifice que nous vivons dans ce beau pays. Mon fils est un soldat des Forces armées canadiennes et elles ont pris soin de lui et continuent de s’occuper de lui, et en tant que mère, c’est la meilleure façon que je puisse donner en retour. J’ai commencé il y a 10 ans et aujourd’hui je suis très fière de dire que je suis la 1re vice-présidente de la direction de la Nouvelle-Écosse et du Nunavut.
Tous les anciens combattants devraient être honorés chaque jour, car personne n’a donné plus et demandé moins.
Merci pour tout ce que vous avez fait et continuez à faire. »
Darren Reid
« Je suis un vétéran. Pendant des années, je n’avais aucune idée de l’appui réel que la Légion offre aux vétérans et à leur famille. J’ai servi environ 25 ans dans les Forces armées canadiennes avant de devenir membre.
En tant qu’administrateur d’un réseau pour le bien-être des vétérans, lorsque les médias sociaux se sont développés, et que la campagne de revendication de soutien des anciens combattants est devenue plus visible, j’ai rapidement compris ce que la Légion faisait et défendait vraiment. Quel que soit le problème auquel nos anciens combattants et leurs familles sont confrontés, la LRC a mis en place un système pour les appuyer.
Les fonds de bienfaisance, les fonds pour les anciens combattants sans-abri, les bourses et le bureau d’entraide de la Légion sont rapidement devenus des ressources quotidiennes vers lesquelles nous pouvions diriger les vétérans. Je suis un vétéran, je suis un soldat en service et je suis aussi un fier membre de la Légion.
Je me suis joint à la Légion pour faire en sorte que nous n’oubliions jamais les sacrifices pour la liberté, que nous continuions d’honorer ceux qui servent et leurs familles, et que nous disposions des mêmes programmes et ressources pour nos générations à venir. »
Kyle Scott
« Je suis devenu membre de la Légion pour défendre les intérêts des anciens combattants et, je l’espère, empêcher d’autres vétérans de vivre les frustrations que j’ai vécues lorsque j’ai été libéré des forces armées et durant les années qui ont suivi.
Je suis aussi un vétéran de la Légion de quatrième génération, remontant à mon arrière-grand-père, un ancien combattant de la Première Guerre mondiale. Depuis mon adhésion, j’ai réussi à aider directement des douzaines et des douzaines de vétérans et leurs familles, que ce soit dans le cadre de demandes à Anciens combattants Canada, de la remise de médailles ou de médailles de remplacement, ou de pierres funéraires sur la tombe d’êtres chers, en ayant recours au Fonds du souvenir.
J’ai aussi utilisé les Fonds du coquelicot pour payer le loyer, les hypothèques et les comptes lorsque des anciens combattants risquaient de devenir sans abri ou d’être expulsés en temps de difficultés.
J’ai aidé des anciens combattants à commander et à remplacer leurs dossiers de service et j’ai aidé des anciens combattants à recevoir leur certificat de libération honorable pour la première fois et, dans certains cas, trois décennies plus tard.
Il y a tellement d’autres histoires, mais ce sont quelques exemples de ce que j’ai pu accomplir en me joignant à la Légion en tant que jeune vétéran. Ce fut un honneur et je compte encore servir pendant de nombreuses années. »
Lynne Barron
« En grandissant, ma mère était membre de l’Auxiliaire féminin, elle était toujours impliquée à la Légion. Je me souviens des fêtes de Noël, des bazars, des défilés et de bien d’autres activités. Mon père était un vétéran de la Seconde Guerre mondiale. Il était chauffeur-mécanicien d’un char d’assaut Sherman et a été dans l’armée de 1942 à 1946.
Il est débarqué sur les côtes de Normandie le jour J. Il est mort quand j’avais 5 ans. Quand ma mère m’a demandé d’adhérer lorsque j’étais dans la vingtaine, je l’ai fait. Je l’ai fait en mémoire de mon père, mais aussi pour elle. C’était quelque chose en quoi elle croyait et sa croyance a déteint sur moi.
Ma mère est toujours en vie, elle a 95 ans et elle est toujours membre. »
Rod Brazier
« Mon adhésion à la Légion rend hommage à mon héritage familial. Comme on peut le voir sur la photo ci-jointe, mon père, Victor John Brazier, accompagné de six frères, a servi et a participé à la Seconde Guerre mondiale, tandis que son père, mon grand-père, faisait partie du 122e bataillon (Muskoka) de la Première Guerre mondiale. La ville de Bracebridge, en Ontario, a souligné l’apport de la famille Brazier, qui comprenait également un septième garçon, employé dans les services essentiels pendant la Seconde Guerre mondiale, une fille cadette et la mère, Agnes Brazier, en désignant un parc en leur honneur. »
Merci!
Vous n’êtes pas membre de la Légion? Adhérez dès aujourd’hui! N’importe qui peut se joindre à nous pour honorer et appuyer nos vétérans : https://legion.ca/fr/devenez-membre.